Quelque soit le ou les référentiels choisis (qualité, sécurité ou environnement), la mise en oeuvre de ces systèmes de management doit être menée comme un projet d’entreprise qui fédère et motive l’ensemble du personnel, afin de produire leurs effets bénéfiques.
La liste en est longue mais on peut citer les principaux:
le chef d’entreprise peut orienter son système de management en fonction de son environnement, de ses enjeux et choix stratégiques, de façon à atteindre les objectifs qu’il aura clairement définis
le chef d’entreprise dispose d’outils de pilotage et de contrôle du bon fonctionnement du système qui garantissent sa pérennité et le maintien des emplois
la possibilité de faire certifier le système mis en place par un organisme indépendant, garant de sa conformité à un référentiel et de son bon fonctionnement, permet l’accroissement de la confiance des clients et autres parties prenantes: c’est un élément différenciant, un avantage concurrentiel
ce(s) système(s) permettent l’élimination des dysfonctionnements récurrents en matière de qualité, sécurité ou environnement et des risques et des coûts y afférents
ce(s) système(s) permettent de rendre les méthodes de travail plus efficaces
ce(s) système(s) peuvent apporter des gains en terme de productivité, de confort et de sécurité dans le travail y compris par rapport à la conformité à la règlementation
ce(s) système(s) vont permettre à tous les acteurs de l’entreprise de parler le même langage en matière de qualité, sécurité ou environnement
ce(s) système(s) jouent un rôle éducatif, sont un outil de responsabilisation, d’intégration et de partage
Ils conduisent à la clarification des rôles et responsabilités de chacun, permettent à chacun de mieux cerner son champ d’action et ses impacts
Ils favorisent une démarche d’amélioration formalisée
Les gains engendrés par tous ces avantages ne sont pas faciles à chiffrer en termes financiers, surtout a priori…… Mais que se passera t il si vous ne faites rien? Etes-vous certain que votre entreprise perdurera?
J’ai bien aimé l’article ci-dessous qui porte sur le comportement avec les autres, en se basant sur une étude sur les restrictions d’eau aux Etats-Unis.
En fait cette réflexion est tout à fait applicable à la mise en oeuvre de normes qualité: savoir transposer les exigences de la norme dans ce qui a du sens pour l’entreprise, ni plus , ni moins.
Si par exemple certaines activités ou comportements des salariés sont générateurs de risques (règlementaires, juridiques, financiers, sociaux, liés à la santé et la sécurité,…), alors oui, il est important de mettre en place des procédures et de s’assurer de leur application afin de supprimer ou maintenir ces risques dans une limite acceptable. Ces procédures permettront également de documenter un savoir et un savoir-faire important. Mais il est contre-productif de vouloir tout réglementer sous le prétexte que « la norme l’impose ». C’est un alibi pour dissimuler un manque de réflexion sur le sens réel que l’on donne à sa démarche qualité. Une démarche qualité bien menée permet une prise de recul sur son mode de fonctionnement pour le rendre le plus efficace et efficient dans l’optique d’accroître les performances de l’entreprise et la satisfaction des clients et autres parties prenantes. La qualité doit permettre l’agilité, la souplesse pour saisir les opportunités.
La nouvelle version de la norme ISO 9001 2015 (selon son avant-projet) introduit la prise en compte des enjeux de l’entreprise (notamment sa stratégie), de son environnement interne et externe et l’analyse des risques et opportunités. Elle supprime les notions de procédures et enregistrements pour les remplacer par celle « d’information documentée ». C’est une avancée majeure pour rapprocher le management de la qualité et le management « tout court » qui ne devraient bientôt ne plus faire qu’un.
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